OLIVE KAMANYANA

C’est en date du 1er janvier 2002, que s’est concrétisé la fusion des 5 municipalités d’Aylmer, de Buckingham, de Gatineau, de Hull et de Masson-Angers.  22 ans après, avons-nous réussi à tirer avantage de cette fusion ? Quelle est notre identité de ville fusionnée ?

La fusion n’a pas effacé les identités des anciennes villes, surtout que les cinq secteurs ont conservé les noms des anciennes villes et que les gens continuent de s’identifier à leur toponymie. Aujourd’hui, j’entends certains citoyens dire que la fusion a penché la balance vers d’autres secteurs au détriment de leurs villages urbains. Ils sont nombreux à ne pas reconnaître leur responsabilité dans la mise en place certaines infrastructures, comme celles derrière le tramway ou le centre-ville situé à Hull.

Toutes ces années après la fusion, je soulève quelques questions : Est-ce que la gestion budgétaire centralisée actuelle se caractérise par une équité pour tous les secteurs ? Est-elle basée sur les besoins des différents secteurs, même si ces besoins puissent ne pas se ressembler ?

Dans le poste de mairesse, je vais me pencher sur l’équité dans les dépenses budgétaires.

• Il faut que l’équité soit un principe directeur dans la réfection des rues, les activités de loisirs, le déploient des complexes sportifs et d’autres grands projets, le déploiement des monuments et des arts commémoratifs, le déploiement des lieux de rassemblement, tout en restant solidaire.

Dans le poste de mairesse, je vais développer les partenariats publics-privés qui aboutiront à des résultats tangibles :

• Un plan d’affaires de notre grande ville qui puisse attirer les investisseurs privés comme partenaires de notre développement social et économique
• La création du « FONDS GATINEAU » pour le développement de notre centre-ville et de nos artères commerciales dans les différents secteurs. Grâce à ce Fonds Gatineau, les espaces importants (à l’exemple du terrain Guertin) seront développés et d’autres attraits touristiques seront négociés.
• La gestion des enjeux sociaux criant grâce à la nomination des « CHAMPIONS » issu du secteur privé (à l’exemple d’un champion en charge de la lutte contre l’itinérance). La bonne gestion des enjeux sociaux a des retombées économiques pour notre grande ville.
• L’assurance que les 5 secteurs voient la valeur économique des négociations avec partenaires (Québec, la ville d’Ottawa et le fédéral) : « FAIRE ABOUTIR LES PROJETS CHEZ NOUS » !
  

Dans le poste de mairesse, je vais reconnaître l’avantage de notre histoire et de nos secteurs à travers :

• Le lancement d’un concours d’intérêts pour la conception, le choix d’emplacement, le choix de nom et la construction d’un « monument attractif » qui relie les autres pièces d’arts et les monuments sur notre territoire, pour qu’il y ait un circuit qui restera dans l’imaginaire du citoyen et du touriste. Ce monument sera aussi le reflet de l’histoire des premiers peuples et de l’histoire contemporaine. Ce sera dans la continuité du programme d’art public commémoratif (une somme annuelle de 109 000$, jusqu’à 2025).
• L’instauration des journées de célébration des cinq secteurs, 5 journées par année où toute la population se rassemble avec leurs familles et leurs leaders autour de leur identité. Le thème de chaque année sera choisi par un comité local composé des acteurs du milieu et un budget sera consacré à de telles célébrations pour que les touristes internationaux s’émerveillent devant notre identité.