De Buckingham, à Aylmer, en passant par Masson-Angers, Gatineau et Hull, les besoins, les intérêts, les aspirations, les rêves des gatinois et des gatinoises sont à l’origine de nos actions.
Ce rêve, c’est de voir Gatineau avancer encore plus loin dans ses ambitions de quatrième ville en importance au Québec. Beaucoup a été fait grâce à nos bâtisseurs avant et après la fusion. Ces bâtisseurs sont de plus en plus nombreux et proviennent d’ici et d’ailleurs. Nous sommes fiers de notre identité gatinoise.
Cependant, tout n’est pas rose, tout n’est pas parfait ! Ensemble, nous devons relever nos manches et travailler dans le respect les uns des autres. Les élus doivent donner l’exemple en matière de respect, de collaboration et d’écoute. Les idéologies partisanes doivent construire et non diviser. Il faut travailler pour un leadership positif et rassembleur.
À Gatineau comme au Québec, nous traversons une crise de confiance entre les élus et la population s’inquiète. C’est un moment de vérité pour nous, c’est une opportunité pour transformer nos différences en une force pour le changement positif, afin de mieux servir les citoyens.
Il faut unir nos efforts, renouveler notre engagement envers nos citoyens et continuer de bâtir notre 4ᵉ grande ville du Québec. Les gatinois ont cette identité de bâtisseur !
Plus de 20 ans après la fusion, nous devons reconnaitre les différentes identités de nos secteurs pour consolider la grande identité gatinoise. Le rapport du Comité de réactualisation du cadre de référence en matière de participation citoyenne devra nous informer sur les éléments qui continueront à nous unir autour des mêmes valeurs pour mieux répondre aux besoins qui peuvent être différents d’un secteur à un autre.
Basé sur les conclusions et les recommandations du rapport de ce comité, il serait opportun que le Conseil municipal tienne un sommet qui permettra de discuter avec nos concitoyens afin d’alimenter le plan d’action sur le renforcement de notre identité gatinoise !
Par exemple, notre identité gatinoise est basée sur notre relation avec la communauté algonquine Kitigan Zibi Anishnabeg. Nous avons déjà amorcé un virage pour une toponymie qui reconnait l’histoire des premiers peuples. Nous avons commencé l’ouverture vers une toponymie accessible à l’histoire contemporaine, car la démographie de Gatineau se transforme grâce aux Québécois, Québécoises et Canadiens et Canadiennes qui quittent différentes régions pour s’installer ici. C’est aussi grâce à l’immigration récente que nous devons reconnaitre la contribution économique de chacun en donnant la considération historique appropriée.
Pendant les prochains 16 mois qui reste à ce conseil municipal élu en 2021, nous devons reconnaître l’apport de chacun et chacune à notre identité gatinoise.
Nous avons investi dans la transition écologique à travers les investissements dans le transport actif, le transport collectif, la gestion de la flore et de la faune, la gestion des matières résiduelles et j’en passe. Nous avons investi aussi dans la culture. Cependant, il reste beaucoup à faire pour mettre en œuvre le plan climat. Nous devons nous assurer que les investissements dans la transition écologique et dans la culture ne soient pas seulement une charge aux citoyens, mais une source de vitalité économique. Nous devons mesurer les apports économiques de chaque investissement dans ces secteurs d’activités.
La valeur ajoutée économique doit être un des indicateurs de performance de nos corporations. La Société de transport de l’Outaouais, la Maison de la culture, l’Aéroport de Gatineau et ID Gatineau, toutes ces corporations doivent être au centre de notre développement économique.
Il est important de continuer les discussions stratégiques avec ces partenaires pour notre vitalité économique. Nous devons répondre à la question suivante : Comment ces corporations génèrent-elles des revenus et comment contribuent-elles à amortir le fardeau fiscal des payeurs de la taxe foncière de Gatineau ?
Vous le savez, nous disposons de ressources financières limitées, cependant, nous ne pouvons pas augmenter les taxes de façon exponentielle car notre population n’en a pas encore fini avec les factures de la période inflationniste.
C’est pour cela que je vais proposer au Conseil municipal de travailler en profondeur les projets, avec la loupe du principe de partenariat-public-privé. Ce principe devra être notre levier économique. Le but est de trouver des revenus qui proviennent des retours sur nos investissements.
Pour attirer les investisseurs, nous devons revoir nos stratégies. D’abord une administration municipale flexible, transparente et participative. La flexibilité veut dire par exemple que les règlements doivent être assouplis rapidement pour nos investisseurs. Le processus de demandes de permis doit être expliqué en amont et les normes de services doivent être atteintes. Les centres de services doivent être des centres d’accueil pour le citoyen et le citoyen corporatif. De la même façon qu’il y a un guichet efficace pour la perception de taxes, nous devons avoir le même niveau de service pour répondre aux questions des citoyens.
Les discussions autour des projets d’urbanisme visant la densification immobilière et la démolition des bâtiments ne doivent pas être un frein au développement. Il faut protéger notre patrimoine, tout en remplaçant ce que nous ne pouvons pas conserver par des bâtiments au goût du jour. Notre ville doit être avant-gardiste et proactive dans les plans architecturaux des différents quartiers, en vue d’assurer la connectivité et l’accessibilité. Il faut rattacher ces plans à nos plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Nous finirons surement par proposer des quartiers qui ont une destination de densification douce en introduisant des logements coopératifs.
Il faut que l’investisseur et l’entrepreneur voient que nous avons un plan d’affaires architectural auquel ils peuvent contribuer. Ainsi, pendant les 16 mois de mon mandat, je vais proposer à mes collègues du conseil municipal de commencer dès mon élection à réfléchir sur la stratégie d’attraction des investisseurs pour le développement durable du centre-ville de notre grande ville, en collaboration avec les autres niveaux de gouvernements, dont la Commission de la capitale nationale (CCN). Je vais leur proposer d’amorcer la réflexion pour constituer un fonds de partenariat public-privé pour la revitalisation du Centre-ville. Cette réflexion s’inscrirait dans la considération des sous-secteurs de notre centre-ville.
Je veux écouter les propositions de chaque membre du conseil pour renforcer le développement économique de notre ville.
Le tramway et l’hôpital à venir sont des exemples de collaboration avec nos gouvernements. Ces deux exemples de projet sont des pôles de développements générateurs de retombées économiques. Je veux négocier avec nos gouvernements supérieurs dans le respect et dans la collaboration. Les Gatinois et les Gatinoises ont besoin des trois gouvernements pour que ces grands projets se réalisent. Pour répondre aux besoins des familles et aux besoins en matière de sécurité publique, nous irons chercher des subventions possibles auprès des gouvernements pour le complexe multisport de l’ouest, les infrastructures policières et l’agrandissement de la bibliothèque Guy-Sanche.
En matière de logement, nous devons travailler ensemble avec nos gouvernements pour construire des logements sociaux. Les deux gouvernements nous demandent de faire des changements réglementaires pour accélérer la réponse à la crise du logement. Je les entends et je vais m’activer avec l’administration pour aller plus loin encore, ce qui fera entrer les sommes provinciales et fédérales chez nous et chez nos promoteurs investis dans la création des logements.
Oui, nous allons faire atterrir ces promesses fédérales qui visent à financer de nouvelles infrastructures essentielles en lien avec les aqueducs, les égouts et l’évacuation des eaux pluviales afin de suivre le rythme de la croissance démographique et d’encourager la densification. Nous allons utiliser ce nouveau Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement dans le but d’accélérer la construction et la mise à niveau des infrastructures essentielles au logement. Il s’agit surtout d’avoir accès à ce financement de 1 milliard de dollars qui va être à la disposition des municipalités pour répondre aux besoins urgents en matière d’infrastructures directement liées à l’offre de logements à Gatineau.
C’est grâce à mon expérience de travail au niveau fédéral que je suis bien placée pour exercer un leadership de partenariat public, grâce à ma capacité de travail et ma diplomatie dans la négociation. Nous devons passer de la parole aux actions pour des résultats tangibles.
Nous avons besoin de solutions tangibles pour sortir nos citoyens de la situation d’itinérance. La situation actuelle des personnes en situation d’itinérance ne fait pas la fierté de Gatineau. Parlons moins et agissons plus, pour mettre sur la table des vraies solutions. Notre fierté est proportionnelle à la prise en charge de nos personnes les plus vulnérables.