OLIVE KAMANYANA

L’importance d’illustrer les engagements dans le budget 2025

• Mon leadership pragmatique vers la mairie de cette ville me permet de présenter une plateforme de financement de mes engagements à travers des projections financières pour l’année 2025. Les promesses des candidats n’auront pas de pertinence pour le citoyen si celles-ci ne sont pas illustrées dans les décision budgétaires 2025 qui seront votées par le conseil avant la fin de l’année 2024.

• La période budgétaire est le moment le plus important dans le leadership d’une mairesse, de son comité exécutif et du Conseil municipal. Chaque année, le Conseil municipal doit voter un budget d’opération qui démontre les sources des revenus et les dépenses proposées. Ce budget doit être équilibré, c’est-à dire que le total des revenus doit être égal au total des dépenses. De plus, le budget doit présenter le plan d’investissement (maintien d’infrastructures et développement de projets) qui soit à la hauteur du niveau de la dette désirée et d’autres sources de financements.

Les projections fondées sur les orientations du conseil de l’année 2024

• Les projections financières et les scénarios de grands projets fondés sur la situation actuelle où le budget 2024 a déjà été voté et où certains éléments 2025 sont en cours de décision par les membres du conseil actuel.
• La situation des projets de développement (appelés « projets du Bloc D ») ont fait l’objet de discussion lors du budget 2024. Ce qui a changé, avec l’adoption des résolutions du Conseil, c’est par exemple le projet du Quartier général de la police et l’attente des ententes de financements d’autres projets (par exemple la Bibliothèque Guy Sanche ou le complexe multisport de l’ouest) et les projets portés par les différents niveaux de gouvernements tels que l’hôpital ou le tramway.

Des revenus grâce au Partenariat public-privé

Mon cadre financier pragmatique garde un regard réaliste sur la situation financière de notre ville, laquelle limite la capacité de nouveaux projets de développement. Je mise sur le partenariat public-privé pour financer les projets d’importance que je propose.

• C’est le cas pour le « Fond Gatineau » pour la revitalisation du centre-ville qui sera constitué par une partie des sommes des taxes provenant de ces quartiers et les subventions provinciales et fédérales. L’analyse de ce dossier d’opportunité suivra le même processus que les autres projets de développement.
• L’enveloppe minimale de 20 millions $ octroyée aux organismes qui s’impliquent dans le dossier de l’itinérance prendra sa source dans l’optimisation des dépenses de fonctionnement, où chaque poste des dépenses proposera un effort de rationalisation de 5% des dépenses de fonctionnement (ce montant était de 442 millions $ en 2024, excluant les salaires, les charges sociales et d’autres dépenses comme le service à la dette). Le secteur privé sera aussi appelé à contribuer à la lutte contre l’itinérance de façon financière grâce à la mobilisation sous le leadership du champion que je propose.
• Financer les autres initiatives de mon programme électoral à partir des sommes votées pour les différents postes du budget de fonctionnement ou par le Plan d’investissement-maintien ou le Plan d’investissement-développement de projet.
  • Des initiatives de création de nouveaux logements grâce à l’accélération des permis et des changements réglementaires qui seront prises en charge par les équipes existantes
  • Le développement économique avec ID Gatineau au centre du développement économique qui sera financé par la centralisation et la concentration des budgets du développement économique
  • L’identité gatinoise qui se déploie sur la reconnaissance des 5 secteurs et de notre profil démographique en faisant les choses autrement
  • La convergence des services comme solution au déficit récurrent de cette organisation dont l’étude de faisabilité sera réalisée sous les sommes existantes
  • L’avantage économique de nos ambitions culturelles, de la réfection sécuritaire des rues et de la transition écologique qui seront fondamentalement financés par les subventions continues grâce à la constitution des équipes de projets

Une augmentation des revenus grâce à la rationalisation des dépenses

La rationalisation des dépenses de fonctionnement est une bonne pratique de gestion axée sur les résultats et la reddition de compte qui permet aux citoyens de constater l’effort soutenu de l’administration et du Conseil municipal à se responsabiliser d’abord avant de mettre en place un système de taxation.

• C’est surtout une vision basée sur l’équité dans la participation à l’effort de renflouer la caisse des revenus pour pouvoir dépenses.
• C’est grâce à cette équité que le taux de taxation peut être gardé au niveau de la capacité de la population de Gatineau.
• Je propose un budget d’opération 2025 équilibré de revenus et dépenses de 867 millions de dollars, ce qui représente une augmentation de 7.9%.
• 5 millions de dollars vont être l’écart entre le budget 2024 et celui de 2025. Cette augmentation se situe dans les mêmes proportions que l’augmentation qui a eu lieu de 2023 à 2024, laissant les citoyens de Gatineau faire un effort mesuré dans cette période difficile.

Un taux de taxation acceptable et un effort de recherche de subventions

• La rationalisation des dépenses de fonctionnement grâce à l’effort de 5% demandé à chaque service sera le principe directeur de la gestion des finances de la ville.
• Une hypothèse de départ est basée sur une augmentation du taux de taxation foncière de 2.9% et non résidentiel de 3.9%. Cette hypothèse se situe dans les propositions du Plan financier long-terme qui suggérait une augmentation du taux de taxation résidentielle de 3.8% et non résidentielle de 4.8%. Cela me laisse une marge de manouvre de négociation avec les membres du conseil pour prendre en compte les besoins des différents secteurs et des conseillers afin de répondre aux besoins de leur milieux.
• Des revenus des taxes qui augmenteront de 5.10%, passant de 676.1 millions de dollars à 710.6 millions de dollars.
• Les subventions des deux niveaux de gouvernement envisagées grâce aux enveloppes annoncées, passant de 32.3 millions de dollars en 2024 à 54, 9 millions de dollars en 2025.
• L’augmentation des droits de mutation immobilières suite à la valeur des propriétés qui a augmenté (15% d’augmentation par rapport en 2024) et des licences et les permis aussi (35% d’augmentation par rapport à 2024)
• La situation actuelle de taux d’intérêt élevé fait prévoir une augmentation des revenus d’intérêts qui passera de 20.0 millions de dollars en 2024 à 36.6 millions de dollars en 2025.
• Le total des biens et services augmente de 6.8%, le service à la dette augmente de 60 677 000$ à 62 679 340$, c’est-à-dire un ratio service à la dette/dépenses de 7.2%, ce qui maintient l’endettement le plus bas comparé aux autres grandes villes.

Plan d’investissement-Volet maintien

Augmentation des plans d’investissement volet maintien (PIVM)pour passer de 236 646 000 $ en 2024 à 258 592 000 $ en 2025.^[1]

• Les demandes présentées dans l’étude budgétaire dans le cadre du budget 2024, pour l’année 2025 totalisaient un montant de 289 378 000$ ce qui a créé un manque à gagner de 86 878 000$.
• Un budget PIVM ambitieux pour 2025, ce qui diminue l’écart précédent et le porte à 30 786 000$ de manque à gagner pour 2025, ce qui permettra de discuter un ajout de rues à entretenir alors qu’elles étaient retirées en 2024. Cette diminution d’écart est possible surtout grâce aux investissements dans des travaux de réfection des rues dont je propose l’augmentation de 40 millions de dollars en 2024 à 70 millions de dollars en 2025.

Le Centre-ville et saisir les opportunités pour les projets de développement

Le montant disponible lors de la discussion budgétaire de 2024 était de 380 835 885. Et du fait que de ce montant, le quartier général de la police a été déjà adopté par le conseil pour un montant approximatif de 187 millions de dollars.

• Il reste un montant approximatif de 193 millions de dollars pour les autres projets qui sont dans la machine.
• En 2025, nous continueront de nous baser sur les éléments suivant pour financer ces projets du bloc D : Hausse des investissements en augmentant les emprunts au-delà de 350 M$; Transfert des investissements du fonds dédié prévu au Bloc B. Entente de partenariat avec un OBNL ou le secteur privé. Ajout de valeurs exceptionnelles au rôle, optimisation, diversification des revenus. Affecter une partie des excédents de fonctionnement conformément à la politique des excédents
• La liste des projets du bloc D à analyser incluront le Fond Gatineau pour la revitalisation du Centre-ville (incluant la Piscine intérieure à Hull)

• ^[1] Je base ma projection sur l’annonce du gouvernement fédéral de 1 milliard de dollars qui va être à la disposition des municipalités pour répondre aux besoins urgents en matière d’infrastructures directement liées à l’offre de logements à Gatineau. Cela s’ajoute aux financements traditionnels du PIVM de différentes sources dont : Comptant (inclus la partie du fonds dédié financé comptant, le fonds de roulement et le fonds de parcs), les subventions (ex. TECQ, PRIMEAU, etc.), les emprunts (inclus la partie du fonds dédié en dette), les autres sources (ex. réserve cycle de vie, PEC- Projets en cours)